8.8.14
14.2.14
Le 14 février | PASSERELLES 9
Aujourd’hui, c’est bien le 14 février,
Si je ne me trompe pas de calendrier.
C’est donc toujours autour de ce jour
Que scintillerait la lumière des amours.
On parle de la fête des amoureux
Comme si pour être vraiment heureux
Un couple avait besoin d’attendre une date,
Besoin d’un jour pour que le cœur s’éclate.
Mais moi j’ai horreur des raccourcis
Pour cacher des sentiments mal assis
Derrière des symboles vagues et inadaptés,
Des lutins qui divaguent pour être acceptés.
Pourquoi attendre seulement la Saint-Valentin
Pour savoir enfin que c’est toi qui es mon destin,
Que ce n’est qu’avec toi que je peux faire du chemin,
Et que sans toi, j’aurai toujours peur de demain ?
Pourquoi seulement le 14 février ?
Pourquoi pas aussi un mois entier ?
Pourquoi pas tous les vendredis 13 ?
Pourvu que moi je me sente à l’aise !
Mais l’amour est devenu capitaliste
Dans une société très consumériste !
Alors avec les sentiments on fait du commerce,
Et bravo à tous les cœurs que la flèche transperce !
MINGA
10.1.14
8.1.14
Mon Slam
Par mon slam
J’exprime le cri de mon âme
Je crie les crimes des hommes sans cœur
Je pleure les morts de la haine, du mépris et de l’aigreur
En rime ou sans rime
Mais toujours sans frime
Je m’extériorise
Je m’exorcise
De la haine, du mal, du mensonge, de la malédiction
Des pensées qui puent, des démons qui tuent
Des monstres qui pullulent dans nos rues, dans nos rues, dans nos rues.
Par mon slam
Je m’exclame face aux drames du monde
Je dénonce le piège des sourires immondes à la ronde
En rime ou sans rime
Mais toujours sans frime
Je m’explose
J’expose
Ma foi en la flamme de l’amour
Amour de la vie, amour pour la vie
Amour, toujours, partout autour de nous, autour de nous, autour de nous.
Par mon slam
Je proclame le pouvoir des mots sur les maux
Je clame la grandeur de la bonté, de la vérité, de l’intégrité
Je prononce le discours de la Vie qui libère des envies qui lient nos vies
En rime ou sans rime
Mais toujours sans frime
Je conteste
Je proteste
Contre la clameur des rumeurs qui polluent la ville
Ville sans vie, ville vide, ville d’âmes viles sans repères
Où l’homme sombre sombre dans l’abîme de sa folie, de sa folie, de sa folie.
Mon slam est ma rame de survie
Contre les dérives de la vie
Mon slam rame vers les rivages
Parsemés de mille doux messages
Où honneur rime avec bonheur
Où vérité rime avec liberté
Liberté
Liberté
Liberté.
D’après Siddick S. MINGA
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